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 [Fin des années 20] Des manières de pénétrer par effraction dans un grand lycée parisien

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Edouard Cabanel
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MessageSujet: [Fin des années 20] Des manières de pénétrer par effraction dans un grand lycée parisien   [Fin des années 20] Des manières de pénétrer par effraction dans un grand lycée parisien Icon_minitime1Mer 15 Jan - 23:33

Loin de la splendeur de la ville de Rome, des campagnes du Latium à la beauté vantée par les poètes et du scintillement bleuté de la mer Méditerranée, c'était en plein cœur de Paris, en haut de la montagne Sainte-Geneviève que se jouait à nouveau le plus grand conflit antique qui avait vu s'opposer deux grands stratèges et chefs militaires, à savoir Octave et Marc-Antoine. Très exactement, pour assister à des trahisons, des coups bas et des drames au potentiel tragique avéré (après tout Lépide avait bien fini par fondre en larmes – même si lui prétendait que c'était uniquement parce qu'on lui avait cassé le nez), il fallait se diriger dans le cloître du lycée Henri-IV qui servait de champ de bataille. Et il suffisait de voir le regard effaré de la plupart des entités de l'établissement pour comprendre que de mémoire de pierres, on n'avait jamais assisté à un tel spectacle, surtout du temps où les chanoines officiaient à la place des professeurs de latin entre ces murs. Pour seules armes, Octave et Marc-Antoine possédaient des Gaffiot, l'effrayant dictionnaire de version qui donnait des maux de tête dès qu'on recherchait un mot et semblait avoir été conçu pour les vendeurs de lunettes, sans compter qu'en arme de jet, il pouvait aussi assommer efficacement – ou casser des nez, mais Octave, qui se tenait sur les marches menant à l'escalier des prophètes, et qui avait efficacement évité le tir au grand malheur de Lépide, se disait que c'était surtout de la comédie et qu'un mouchoir suffisait à arrêter le sang, même si cela lui avait permis de demander une trêve au camp d'en face qui s'en prenait avec virulence à l'agresseur. Tout le reste des jeunes garçons qui sortaient du cours de monsieur Richet avaient pris parti, excepté peut-être Brutus (encore vivant, allez savoir pourquoi) dont personne ne voulait car après tout, ce n'était rien qu'un traître. La cause de cette redite de la bataille d'Actium ? Il semblait que Marc-Antoine se fut moqué d'Octave et de son « intérêt » (c'est-à-dire passion beaucoup trop envahissante pour le reste du monde) pour l’Égypte antique avant de contester son surnom de Marc-Antoine sous prétexte que ce n'était pas lui qui était obsédé par Cléopâtre et Hat... Quelque chose. Octave, pour n'être pas en reste, l'avait accusé ne pas le laisser parler lors de leur émission de radio – censée être illégale mais de toute façon, tout le monde était au courant, le fait de le hurler dans une salle de classe ne changeait pas grand chose –, puis de lui avoir volé son dictionnaire pour attaquer Brutus. En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, la situation avait dégénéré, car après tout, c'était presque aussi grave que de se disputer la tête de l'empire romain et une bataille rangée s'était lancée au grand désespoir de l'initiateur de ces surnoms – qui s'en mordrait les doigts toute sa vie à peu près – leur professeur de latin, monsieur Richet, pendant que Cicéron ou plutôt Cohen, sans doute inspiré par le métier de son père, journaliste, comptait les points. C'était dans une tentative désespérée d'arrêter la bagarre que Lépide – Agnan Ducort – s'était mis au milieu des deux groupes et avait donc reçu en cadeau le Gaffiot destiné à Édouard (ou Octave) qui avait crié qu'il leur fallait apprendre à viser. Si l'intervention de l'aumônier ne leur fit ni chaud ni froid, l'arrivée du directeur que Cohen annonça dans un grand cri fit détaler tous les galopins dans les cours annexes pour échapper à la sanction, laissant d'ailleurs sur place Agnan qui continuait à couiner. Et ce fut ainsi que se termina la grande bataille entre Octave et Marc-Antoine. Agnan était la seule perte à déplorer, Édouard améliorait ses capacités d'esquive et Biauley – Brutus – était toujours aussi peu digne de confiance. Par la suite, chacun des deux camps devait revendiquer une victoire éclatante.

Édouard Cabanel n'avait pas encore dix-sept ans mais c'était déjà un jeune homme plein d'assurance et de morgue. On ne pouvait échapper à sa silhouette un peu dégingandée qui arpentait les couloirs du lycée et de l'internat et où il traînait sa bonne humeur permanente et ses idées un peu fantaisistes – mais qui n'étaient pas toujours à base d’Égypte. Dès les premiers jours passés dans cette école, il avait fait la rencontre de celui qui deviendrait Marc-Antoine, c'est-à-dire Alexandre Reigner, et il avait décidé qu'il serait son ami. Ils se ressemblaient beaucoup trop pour ne pas l'être, et même si Alexandre était aussi brun qu’Édouard était blond, aussi grand qu’Édouard était petit, ils formaient une paire inséparable, sauf lorsqu'il fallait faire la reconstitution de batailles antiques, ce qui ne durait jamais très longtemps. Mais les professeurs et le directeur de l'établissement ne savaient jamais réellement s'il valait mieux qu'ils soient fâchés ou réconciliés, car ils avaient la fâcheuse tendance d'accumuler les bêtises, tout en se glorifiant de notes plus qu'acceptables à côté de cela. Bref, de véritables plaies qui n'en manquaient pas une, et pendant que le directeur se contentait de compter les jours avant leur départ d'Henri-IV, il se disait que monsieur Richet envisageait une reconversion et le père Sacriste priait tous les jours Dieu pour un miracle. En attendant le jour béni où le fils du député radical Cabanel s'envolerait pour terrifier d'autres cieux, Édouard continuait ses frasques en presque toute impunité et se dirigeait à l'heure actuelle, après avoir abandonné Alfred Cohen à ses activités, vers une salle de permanence où il savait qu'il pourrait retrouver Reigner, très officiellement pour travailler son cours de littérature, plus officieusement car il avait besoin de se réconcilier avec son meilleur ami pour mettre au point leur prochaine mission. Et pas la moindre car il ne s'agissait ni plus ni moins de pénétrer par effraction dans l'un des plus grands lycées parisiens. Alexandre Reigner, comme il l'espérait, se trouvait déjà assis dans la salle, plongé dans un essai de philosophie – qu’Édouard soupçonna n'être qu'un leurre, on pouvait cacher bien des choses derrière une couverture innocente – et il releva la tête quand son ami s'installa bruyamment à ses côtés, réveillant au passage le reste des élèves et le surveillant qui haussa un sourcil inquiet en les voyant l'un à côté de l'autre.
- On dit Hatshepsout d'abord, lâcha Édouard à mi-voix en se laissant tomber sur la chaise, comment veux-tu devenir un orateur si tu ne sais même pas prononcer les mots un peu difficiles ?
Surprenant le regard noir d'Alexandre et malgré le « chut » du surveillant, il poursuivit en levant les mains en signe d'innocence :
- Pardon, j'arrête, promis ! Je vais moins parler d’Égypte à la radio, et je ne vais plus t'interrompre quand tu seras lancé dans de grands discours ! Allez, tu ne vas pas continuer à bouder, rappelle-toi ce qu'a dit Richet, « amicus optima vitae possessio » ! Un sourire malhonnête s'ébaucha sur ses lèvres alors qu'il feignait de s'occuper en sortant un exemplaire de Proust de son sac : après tout, j'ai besoin de toi pour un projet de la plus grande importance.
Comme s'il obéissait aux injonctions du surveillant, il garda le silence quelques minutes, surveillant du coin du regard Alexandre pour voir si la curiosité de ce dernier était attisée. Puis finalement, n'y tenant plus, il lâcha l'information avec le plus grand naturel, tout en tournant quelques pages :
- J'ai un plan pour rentrer dans l'internat du lycée Fénelon, tu es partant pour venir avec moi ? Il nous suffit de nous éclipser une nuit, cette nuit par exemple, de traverser le boulevard Saint-Michel et nous y sommes. Julie nous y attendra. C'est elle qui m'a donné le plan.
- Silence, tonna le surveillant en mal d'autorité.
- C'est aussi elle qui m'a dit qu'on pouvait venir, continua Édouard sans lui prêter la moindre attention, alors tu es partant ? Depuis le temps qu'on n'a pas vu une fille par ici ! Et la vieille du secrétariat du proviseur compte pas pour une fille.
- Cabanel, ça suffit ! Venez vous installer près de monsieur Biauley immédiatement.
Après avoir vaguement protesté qu'il ne pouvait pas s'asseoir à côté du traître, le jeune garçon finit par s'exécuter non sans lancer un clin d’œil à Alex visiblement très loin en cet instant de son traité de philosophie.

Il n'avait pas menti, c'était bien Julie Reigner, la petite sœur de son ami qui lui avait livré son plan mais à l'origine l'idée venait plutôt de lui. C'était qu'il la trouvait plutôt jolie la jeune fille qui étudiait à Fénelon et il n'aurait pas dit non à passer quelques heures seul en sa compagnie – à bientôt dix-sept ans, il avait passé le stade où il trouvait les filles inintéressantes pour se mettre à rougir devant elles. Son cœur battait un peu trop vite quand il voyait la demoiselle se promener dans le quartier latin et il sentait ses mains devenir toutes moites quand il fallait lui adresser la parole. Il n'était évidemment pas question de demander de l'aide à Alexandre pour la séduire, aussi il lui avait échappé pendant quelques minutes, le temps que celui-ci aille chercher des bières dans leur bar préféré, le Caribou, (car c'était Alex qui passait pour le plus âgé de deux) lors de leur dernière sortie sur le boulevard Saint-Michel. Sortie autorisée par leur déclaration de s'être converti au bouddhisme qui non seulement leur permettait d'échapper à la messe du dimanche matin par l'aumônier Sacriste et de se promener librement pendant ces heures-là sous prétexte d'aller à un office bouddhique. Il avait retrouvé Julie assise dans le jardin du Luxembourg en compagnie d'autres jeunes filles qui gloussaient et avait surmonté sa brusque timidité pour aller la rejoindre – lui qui n'était au grand jamais ni timide ni impressionné, elle avait ainsi pu lui donner son plan qu'elle avait dessiné elle-même avait-elle précisé.
- Surtout ne faites pas de bruit en passant devant la chambre du Squelette, c'est la surveillante, précisa-t-elle avec un grand sourire (qui donna des ailes à Édouard, prêt à voler du coup pour ne pas se faire entendre du Squelette en question) et en entortillant ses mèches de cheveux blonds autour de son index tout en parlant, Alex vient bien avec toi vendredi prochain ?
- Oh, tu veux qu'Alex vienne ? Demanda Édouard décontenancé.
- Oui, venez donc tous les deux, Émilie, celle avec qui je partage ma chambre, est plutôt intéressée par mon frère, affirma Julie avec un clin d’œil, alors que les filles à ses côtés pouffaient et que l'une d'entre elle rougissait jusqu'à la racine des cheveux.
Un brin vexé que son escapade romantique se transforme en virée pour caser Alex avec cette Émilie, Édouard se rembrunit légèrement mais promit et après avoir récupéré le précieux papier, s'éclipsa pour retourner rejoindre Alexandre qui devait se demander où il était passé. Depuis lors, il trépignait d'impatience à l'idée de ce grand projet – car si Alex était occupé avec Émilie, il ne serait pas trop regardant sur ce qu'il pourrait bien faire avec Julie, n'est-ce pas ? Et il passait la moitié de ses cours, quand il n'attaquait personne avec ses solutions de chimie ou des Gaffiot de latin, à rêvasser à ses boucles blondes ou à ses yeux – verts pensait-il, tout en se demandant si elle l'autoriserait à lui tenir la main lorsqu'il l'aurait retrouvée. Il ne restait plus qu'à convaincre Alexandre de l'accompagner, mais il comptait sur la curiosité de son ami pour cela – et le fait de ne pas lui laisser le choix. Après tout, Reigner ne disait jamais non à un nouveau coup, surtout s'il y avait une sortie en douce de l'internat, une effraction de Fénelon et une possibilité de se faire prendre. Alexandre était prévisible.

La première difficulté qui barrait leur chemin n'était pas la moindre. Il s'agissait de fausser compagnie au pion qui surveillait les jeunes garçons dans leurs dortoirs durant la nuit, lequel était généralement sur ses gardes car il était connu de tous qu'ils étaient nombreux à lui fausser compagnie dans l'obscurité – et que le portail à l'arrière de l'établissement était plus que facile à sauter en cas de bonne condition physique, ce qui était le cas des lycées d'Henri-IV à qui le professeur d'éducation physique faisait faire des tours des diverses cours en sifflant comme un sourd ce qui était censé les encourager à avancer plus vite, même si l'innocent ignorait que l'objectif de chacun de ces garçons était de parvenir à sortir d'Henri-IV la nuit.
- Le vendredi soir, c'est Lorgnon, affirmait Édouard en entrant dans l'internat, il ne sera pas difficile de fausser compagne à cet abject rebut de l'humanité mélangé dans un chaos de stupre et d'alcool, on l'entend ronfler jusqu'en haut de la tour Clovis.
Mais au moment même où il disait cela, le profil du jeune Berthier apparut à l'encadrement de la porte pour leur éructer de se dépêcher de se mettre en pyjama et d'éteindre les lumières.
- Mais où est Lorgnon ? S'exclama Cabanel en jaugeant avec des yeux effarés le surveillant survolté que l'on disait champion de course à pied (même si c'était probablement une légende urbaine pour dissuader les élèves de fuir) qui lui clama que le vieux Lorgnon était atteint d'une maladie gravissime qui l'empêchait momentanément d'exercer ses fonctions.
- Une flemmardise aiguë ? Marmonna Édouard qui voyait s'échapper ses rêves de fuite.
- Vous pouvez répéter ? Gronda Berthier en gonflant ses muscles, brusquement agressif.
- Non, je ne préfère pas, répliqua le jeune garçon blond en laissant tomber son sac sur son lit, déçu, alors que le surveillant, jugeant qu'il en avait assez fait, s'éloignait pour aller hurler à Biauley de ne pas laisser traîner ses affaires dans le couloir – affaires généreusement abandonnées par le duo Reigner-Cabanel car il fallait bien les lui rendre à un moment donné.
- Cessez donc de désespérer, les garçons, dit Agnan Ducort d'un ton sentencieux en ôtant ses vêtements et en replaçant ses lunettes sur son nez miraculeusement réparé au cours de la journée mais affublé d'un énorme pansement, au moins vous n'allez pas faire quelque chose d'interdit, et donc pas de risques de punition !
Édouard se redressa brusquement et s'apprêta à répondre d'un ton sec quand il croisa le regard d'Alexandre qui lui sourit, lui prouvait qu'ils venaient d'avoir exactement la même idée.
- Agnan ?
- Hum ?
- Tu pourrais pas nous rendre un petit service ?
Il fallut plusieurs dizaines de minutes pour persuader Ducort de se rendre sous l’œil goguenard de leur quatrième compagnon de chambrée, Alfred Cohen bien content d'être oublié. Agnan refusa avec hauteur, pesta, se dit incapable de mentir mais les arguments du duo infernal, à base de promesses sur le fait de ne plus jamais l'ennuyer (ce qu'ils ne respecteraient jamais) et sur des menaces de révéler des informations compromettantes, finirent par avoir raison de lui. Aussi quand Berthier se présenta à nouveau à la porte pour s'étonner de trouver encore de la lumière, il trouva Cohen, Cabanel et Reigner sagement sous leurs couvertures mais Ducort debout, pâle comme un linge et se tordant les mains.
- Ducort, au lit immédiatement !
- Est-ce qu'il y a des animaux dangereux dans cette forêt ? Demanda Agnan d'une toute petite voix, récitant avec exactitude les phrases dictées par ses camarades de chambre.
- Pardon ?!
- Je ne peux pas dormir s'il y a des animaux plus dangereux que le lapin adulte.
Édouard contenait difficilement son fou rire devant la tête ahurie de Berthier qui se reprit bien vite :
- J'ai dit « immédiatement » !
- Non, j'irai me coucher quand vous m'aurez juré qu'il n'y a pas dans cette forêt d'animal plus dangereux que le lapin adulte !
Et de manière particulièrement prévisible, Berthier, au lieu de jurer solennellement, se mit à proférer des hurlements incompréhensibles et après avoir secoué le pauvre Ducort comme un prunier, le saisit par le bras pour l'amener jusque devant le directeur car on ne se moquait pas impunément de lui, paraissait-il. Dès qu'ils eurent disparu, peu inquiets du sort d'Agnan qui n'avait jamais eu aucun problème, Reigner et Cabanel bondirent hors de leur lit, arrangèrent celui-ci de manière à ce que l'on croit qu'ils étaient sous les couvertures, éteignirent la lumière sur le visage d'un Cohen hilare puis passèrent à toute allure dans le couloir vidé de la présence du pion. En moins de temps qu'il ne fallut pour le dire, ils furent devant le portail arrière de l'école qu'ils sautèrent prestement.
- Liberté, s'écria Édouard qui se laissa enfin aller au rire, tout en esquissant quelques pas de danse jazz, avant de se retourner vers Alex et de lui sortir la feuille confiée par Julie sous le nez : et regarde ce que j'ai ! À nous une nuit de folie !
La nuit qui s'annonçait allait certes connaître son lot de bêtises et d'événements imprévus, et il était plus qu'incertain que les deux jeunes garçons finissent par retrouver le chemin de la chambre de Julie !
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