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 LES AUTORITÉS A PARIS

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MessageSujet: LES AUTORITÉS A PARIS   LES AUTORITÉS A PARIS Icon_minitime1Mar 1 Juil - 16:54


Les autorités à Paris sous l'Occupation


© Anonyme, Propagande allemande sur la façade du Palais Bourbon :
« Deutschland siegt an allen Fronten » (« L’Allemagne vainc sur tous les fronts »)
.




L'administration de Paris pendant l'Occupation est un amas complexe de responsabilités et de partage de compétences entre les autorités d'occupation et les représentants de l’État français dont le pouvoir décisionnaire est désormais installé à Vichy. De manière générale, chaque autorité dépend de l'administration allemande installée à l'hôtel Meurice et au Palais-Bourbon qui contrôle de manière étroite les fonctionnaires français par le biais des militaires ou de la censure. Toutefois, le gouvernement de Vichy est représenté à Paris et travaille en collaboration avec les Allemands dans le cadre de l'armistice signé par le maréchal Pétain.


Les autorités françaises
(voir les pv autorités françaises)

- Le régime de Vichy
Ce régime politique a été instauré le 10 juillet 1940 sur les ruines de la défaite française lorsque l'Assemblée nationale vote les pleins pouvoirs au maréchal Philippe Pétain, devenu « chef de l’État français ». Son siège est situé à Vichy, dans l'ancienne zone libre (occupée depuis 1942), ce qui a donné son nom au régime. Selon les termes de l'armistice, les occupants laissent l'administration française sous l'autorité de Pétain à condition que celle-ci mène une politique de collaboration. Cette dernière se traduit dans les faits très vite car les Allemands mettent en œuvre le pillage de la France (collaboration économique) et car les autorités vichystes, dont l'idéologie d'extrême-droite s'accorde bien avec elle de l'occupant, traquent volontiers les résistants, les juifs et les opposants politiques selon le modèle de l’état autoritaire et fascisant (collaboration policière). Vichy demeure très présent dans la vie quotidienne des Parisiens par le biais de la Propagande d'état qui profite du contrôle des médias pour vanter la Révolution nationale prônée par le maréchal autour de grands thèmes « Travail, Famille, Patrie » afin de régénérer la France. Depuis avril 1942, le chef du gouvernement est Pierre Laval, un collaborationniste convaincu.
À Paris, le gouvernement de Vichy est représenté par le « délégué général du gouvernement français dans les territoires occupés » depuis novembre 1940, qui négocie directement avec le haut commandement allemand. Il s'agit de Fernand de Brinon, seul représentant officiel auprès des Allemands à Paris et ardent défenseur de la politique de collaboration. Tout en s'efforçant de multiplier les interventions humanitaires en faveur des Français, Brinon comprend sa fonction comme courroie de transmission des exigences allemandes. Il exerce son rôle à l'hôtel Matignon.


  • Sur Yellow Tricycle : Les personnages historiques qui existent tels Pétain ou Laval ne sont pas utilisables comme PNJ dans le jeu pour des raisons de respect de l'histoire, et leurs noms doivent être utilisés avec parcimonie. Vichy est représenté à Paris par une ambassade elle-même installée à l'hôtel Matignon mais dont l'ambassadeur est Edouard Cabanel (PV), qui a remplacé depuis peu Eugène de Mazan, mis à pied suite à l'attentat des Champs-Elysées, Fernand de Brinon n'existe pas. Moins engagé dans la collaboration, Cabanel tente de négocier des compromis avec les Allemands pour conserver l'illusion d'une autonomie française, pourtant quasi inexistante en 1943. L'ambassade bénéficie de son propre service de propagande dirigé par Pierre de Boynes (PV).


- La préfecture de la Seine
La ville de Paris ne dispose pas de maire, les compétences de ce dernier sont donc exercées par un préfet directement nommé par le gouvernement de Vichy qui a prêté serment au maréchal Pétain. Celui-ci ne peut être confondu avec le préfet de police responsable de la préfecture de police située au 36, quai des Orfèvres. Le préfet de Seine réside dans l'Hôtel de Ville de Paris, même si celui-ci porte un drapeau à la croix gammée. Depuis octobre 1940, il est le seul représentant de l'autorité du gouvernement à un niveau local et l'un des principaux interlocuteurs des occupants allemand. Aucune nomination ou décision ne peut se faire sans l'aval des autorités allemandes. Une part importante de la répression est confiée à la préfecture puisque celle-ci possède notamment des listes qui lui permettent d'interner les Juifs étrangers. De 1940 à 1944, trois préfets se succèdent : Achille Villey, Charles Magny et René Bouffet.


  • Sur Yellow Tricycle : La préfecture de police n'est pas représentée sur le forum. C'était le préfet de la Seine, nommé par Vichy et collaborateur convaincu, qui exerçait ses fonctions et celle de préfet de police à l'Hôtel de Ville. En 1943, les services administratifs de la préfecture - à savoir l'administration de Paris, du ravitaillement, de la Défense passive, etc. - sont passés sous la tutelle de l'ambassade de Vichy. C'est Henri Delaunay (PV) qui est désormais à leur tête, mais la marge de manœuvre des autorités françaises est désormais réduite à peau de chagrin : les Allemands contrôlent tout.


- La Milice
La Milice française fut une organisation politique et paramilitaire française créée le 30 janvier 1943 par le gouvernement de Vichy pour lutter contre la Résistance, qualifiée de terroriste. Supplétifs de la Gestapo et des autres forces allemandes, les miliciens participèrent aussi à la traque des Juifs, des réfractaires au STO et de tous les déviants dénoncés par le régime et la population. C'était aussi la police politique et une force de maintien de l'ordre du régime de Vichy.
Le chef officiel de la Milice était Pierre Laval, chef du gouvernement, mais le véritable responsable de ses opérations était son secrétaire général, Joseph Darnand, fondateur du Service d'ordre légionnaire (SOL), précurseur de la Milice française. Organisation de type fasciste, elle se voulait un mouvement révolutionnaire, à la fois antirépublicain, antisémite, anticommuniste, anticapitaliste, nationaliste et autoritaire. Elle sembla avoir ambitionné de devenir l'équivalent d'un parti unique de l’État français. Sa montée en puissance marqua en tout cas, selon Robert Paxton et Stanley Hoffmann, la fascisation finale du Régime de Vichy.
Comme les nazis, les miliciens usaient couramment de la délation, de la torture, des rafles, des exécutions sommaires et arbitraires, voire de massacres. Leur pratique systématique de la violence et leurs nombreuses exactions, tout comme leur collaborationnisme jusqu'au-boutiste, contribuèrent à les faire rester très minoritaires au sein d'une population qui les rejetait largement. La Milice ne dépassa jamais 15 000 militants réels au total.


  • Sur Yellow Tricycle : Compte tenu de la difficulté à interpréter la Milice sur un forum, nous avons choisi de ne pas proposer et de ne pas autoriser de personnages liés à la Milice.





Les autorités allemandes
(voir les pv forces d'occupation)

A Paris, les Allemands sont partout, ils ont la haute main sur l’ensemble de l’administration de la ville, et ont le dernier mot sur toutes décisions qui pourraient y être prises, y compris par les autorités françaises restées sur place, dont le pouvoir est drastiquement restreint - pour ne pas dire totalement illusoire.
L’administration de Paris (rebaptisé Grand-Paris ou Gross Paris) par les forces d’occupation est complexe, divisée en secteurs à la fois géographiques et thématiques (propagande, service de sécurité, etc.)  Le tout est chapeauté par le Haut commandement militaire allemand en France (ou MBF), qui a ses quartiers à l’hôtel Majestic, dans le XVIè arrondissement. Seules la Luftwaffe et la Kreigsmarine échappent à son autorité. L’état-major du MBF est divisé en deux secteurs : l’état-major de commandement qui a le contrôle sur toute la zone occupée, et l’état-major administratif, qui gère le Gross Paris. La plupart des bureaux concernant l’administration du Gross Paris se situent dans le Palais Bourbon, ex-Chambre des Députés. C’est là qu’est prise la plupart des décisions, que les autorités françaises font valider tout ce qui pourrait être publié, qu’est organisé le pillage de la France et l’envoi de convois en Allemagne : bref, c’est le cœur de l’activité du commandement à Paris. Ces postes sont pourvus par des militaires, des officiers de la Wehrmacht (donc de l’armée régulière, et non de la SS) qui exercent donc toute l’autorité.
Ces militaires travaillent en collaboration plus ou moins étroite et houleuse avec l’ambassade d’Allemagne, dirigée par Otto Abetz. Personnage central de l’occupation, il se posait comme l’interlocuteur privilégié du régime de Vichy tout en voulant minimiser son influence en créant l’apparence d’une vie normale à Paris : création de journaux, expositions, partis politiques… L’ambassade était divisée en plusieurs sections : politique, économie, presse, activités consulaires et sélection des biens juifs à envoyer en Allemagne.  
Le MBF a également la haute main sur la Propaganda Abteilung Frankreich qui en constitue une antenne. Divisée en plusieurs sections (presse, radio, cinéma, musique, théâtre, financement de groupes politiques, littérature) elle a pour mission d’assurer le contrôle politique de l’information et de toutes les activités culturelles en zone occupée.
Enfin, il faut noter que malgré une forte hiérarchisation, la division de l’administration allemande en de nombreux services a entraîné un certain nombre de conflits de compétences, et de problèmes autour des missions parfois peu claires de tel ou tel service.


  • Sur Yellow Tricycle : Nous avons évidemment dû simplifier les choses (le résumé ci-dessus l’est déjà beaucoup) et faire des adaptations qui nous amènent parfois assez loin des choses telles qu’elles se passaient réellement à l’époque.
    L’administration du Gross Paris est l’apanage du général Gerhardt Lengefeld (PNJ) qui fait donc office de gouverneur de Paris depuis qu'il a remplacé Axel von Hafer rappelé à Berlin après le fiasco de l'attentat des Champs-Elysées, et a la haute main sur la Propaganda, dont nous avons conservé trois groupes : le groupe presse dirigé par Friedrich Krebs (PV), le groupe culture dirigé par Ingrid Lorre et le groupe cinéma dirigé par Wilhelm Feigel (PV).
    L’ambassadeur allemand, Hans Jaeger (PV) a pour rôle principal de gérer les relations entre Vichy et les autorités allemandes, et ambitionne de prendre la main sur la Propaganda. Il ne dépend ni de la Wehrmacht, ni de la SS mais prend directement ses ordres de Berlin, en collaboration plus ou moins étroite avec les autorités militaires.

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