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 LA RESISTANCE

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MessageSujet: LA RESISTANCE   LA RESISTANCE Icon_minitime1Mar 1 Juil - 17:02


La Résistance : généralités


© Robert Doisneau, Barricade rue de la Huchette.


Les résistants : qui et pourquoi ?

La résistance au sens où on l’entend généralement - à savoir les réseaux organisés, les attentats et sabotages à répétition - n’apparaît pas immédiatement après l’armistice mais se développe lentement. Par résistance, on entend à l’origine des initiatives personnelles, des actes isolés - dans la plupart des cas.
S’engager dans la résistance n’est en effet pas une évidence (on s’accorde plus ou moins pour dire que les résistants ont représenté 2% de la population française), mais il y a toutefois plusieurs raisons à cet engagement. On peut nommer la germanophobie, ou le refus de la défaite et la volonté de revanche. Il y a aussi ceux qui réagissent aux privations et aux difficultés matérielles liées à l’occupation, notamment la difficulté de se procurer de la nourriture et l’indignation face à la restriction de nombreuses libertés, notamment celle de la presse, devenue organe de propagande des Allemands et de Vichy. Enfin, il ne faut pas oublier que la résistance est très politisée, notamment à partir de 1941, date de la rupture du pacte germano-soviétique qui voit l’engagement massif des communistes, déjà organisés en réseaux clandestins. Ils ne sont pas les seuls : anciens syndicalistes (les syndicats sont dissous et interdits sous Vichy), partis de droite comme de gauche, voire des mouvements à tendance religieuse, comme les scouts (interdits aussi) sont de la partie.
Cette diversité dans l’origine de l’engagement explique les désaccords qui traversent les réseaux de résistance et les difficultés à s’entendre entre différents mouvements.

Résister : comment ?

Les premiers actes de résistance sont des sabotages : on coupe les lignes de communication allemandes, on détourne du matériel, on cherche à mettre les véhicules hors d’état… Il s’agit à l’origine de gêner l’occupant, plus que de s’en prendre directement à lui, et ces sabotages sont assez rares car on craint la répression. On voit aussi apparaître assez rapidement les premiers journaux clandestin, notamment Résistance, édité par les membres du réseau du Musée de l’Homme, journaux qui tiennent au début généralement plus du bricolage et dont le tirage va s’intensifier à partir de 1942. C’est autour de ces journaux que se structurent certains réseaux, ou à l’inverse, la distribution de tracts ou l’édition de numéros clandestins s’ajoute à d’autres activités. Dès les débuts de l’occupation, c’est la naissance de filières d’évasion pour les prisonniers de guerre, les soldats britanniques restés en France ou parachutés. Ces filières se construisent peu à peu à force de contacts noués les uns avec les autres.
Les premiers attentats ont lieu après l’engagement des communistes dans la résistance. Est considéré comme la première attaque directe contre les troupes d’occupation l’attentat du colonel Fabien le 21 août 1941 au métro Barbès, qui tue un homme de la Kreigsmarine. Cette politique d’attaques individuelle contre les occupants était réprouvée par le général de Gaulle qui a très vite demandé leur suspension à la BBC, en vain. Ces attentats se sont par ailleurs multipliés au cours de l’année 1943, moment où les sabotages se sont également intensifiés. Ils résultaient généralement d’action concertées, et étaient en grande partie l’apanage des groupes communistes.
Enfin, la résistance a également tout un volet politique. C’est notamment là qu’il faut situer l’action de Jean Moulin qui est parachuté en France en janvier 1942. Il s’agissait de donner de la cohérence aux actions des réseaux, et de préparer la suite en dotant la résistance d’un programme politique - de Gaulle lui-même avait désigné comme l’un des grands objectifs du Conseil National de la Résistance (créé en 1943 sous l’égide de Jean Moulin) la discussion de réformes sociales. Cette action n’a pas toujours été bien perçue par la résistance intérieure car vue comme une tentative de récupération et surtout de mettre les réseaux aux ordres du général de Gaulle.

Répression et perception

Les résistants étaient considérés comme des terroristes par Vichy et les Allemands, et la répression n’a cessé de s’intensifier entre 1940 et 1944. Les premières mises à mort pour sabotage interviennent dès 1941. Après l’attentat du métro Barbès, Vichy créé les Sections Spéciales : un cour d’appel visant à juger les communistes. Il s’agissait alors de donner des gages de bonne volonté aux Allemands et d’obtenir des condamnation à mort en réponse à l’attentat. Ces Sections Spéciales sont restées actives par la suite, prononçant plusieurs condamnations à mort ou à la déportation après des simulacres de procès.
De manière plus générale, les résistants étaient traqués à la fois par les forces de l’ordre françaises (une brigade anti-terroriste de la police de Paris a été créée) et les autorités allemandes, via la Gestapo ou le service de renseignement de la SS, le SD. Beaucoup de réseaux ont été infiltrés et démantelés de l’intérieur. D’autres tombaient suite à des dénonciations, qu’elles soient anonymes ou le fait de résistants arrêtés et poussés aux aveux sous la torture.
Une autre forme de répression est celle des représailles contre des otages. Pour un Allemand tué, un certain nombre d’otages (arrêtés pour l’occasion ou pris dans les prisons) étaient exécutés. Ces exécutions de plus en plus massives (on est allé jusqu’à 50 otages pour un Allemand) visaient non-seulement à dissuader de perpétrer des attentats, mais également à nuire à l’image de la résistance auprès des populations civiles. De fait, si les journaux clandestins avaient leurs lecteurs, l’avis de la population sur les actions violentes était plus nuancé, et la question divisait parmi les résistants eux-mêmes.

La diversité de la résistance

Il y a plusieurs grands groupes à distinguer dans la résistance :
- La France Libre : il s’agit des personnes ayant réussi à quitter la France pour Londres, et qui sont rassemblées autour du général de Gaulle. Parmi eux, beaucoup de soldats et officiers - ou de jeunes gens formés pour l’armée une fois arrivés sur place - qui ont participé aux opérations militaires menées par l’Angleterre. Ce sont eux qui parlent à la BBC, ils parachutent également certains agents - Jean Moulin était un représentant de la France Libre. Certains territoires hors de la métropole s’y rallient et en 1942, avec le débarquement des Alliés en Afrique du Nord, de Gaulle finit par s’installer à Alger d’où il créé en 1943 un gouvernement parallèle à Vichy, le Comité français de la Libération Nationale (CFLN). Le but est de représenter auprès des Alliés le gouvernement légitime de la France en lieu et place de Vichy et de préparer la Libération du point de vue politique, en coopération avec le CNR.  
- La résistance intérieure : plus tard appelés les Forces Françaises de l’Intérieur (FFI), il s’agit là des mouvements clandestins en France. Disparates et plus ou moins organisés, ils sont plus ou moins réceptifs aux velléités d’organisation de Londres. Ce sont eux qui agissent concrètement sur le territoire occupé, par le biais de la presse clandestine, des sabotages, des attentats et autres opérations de guérilla. Beaucoup de ces résistants étaient également regroupés dans les maquis, notamment après 1943 et la création du STO (Service de Travail Obligatoire en Allemagne). Le terme de résistance intérieure recouvre une grande diversité de réseaux, aux opinions politiques diverses, aux objectifs variés et aux méthodes nombreuses.
- La résistance passive : par passifs, on désigne les gens qui, à un moment donné, ponctuellement ou de manière plus ou moins régulière, ont commis des actes définis comme contraires aux lois du régime et de l’occupation. Là encore, ces termes recouvrent une grande diversité d’actes : du fait de cacher des juifs (ou autres clandestins) chez soi à l’écoute de la BBC, en passant par la lecture de journaux clandestins… Ce sont des agissements furtifs, anonymes, mais qui ont eu leur importance pour certains, même si la notion de résistance « passive » fait encore l’objet de controverses parmi les historiens.
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MessageSujet: Re: LA RESISTANCE   LA RESISTANCE Icon_minitime1Mar 1 Juil - 17:03


La Résistance sur Yellow Tricycle


© Robert Doisneau, Les FFI de Ménilmontant.


Les adaptations sur YT

Sur Yellow Tricyle, il nous a bien sûr fallu transformer certains points, et notamment simplifier ou oublier des choses et des gens. Si nous sommes en 1943 sur le forum, il n’y a ni Conseil National de la Résistance, ni Jean Moulin. En effet, évoquer un personnage tel que Jean Moulin dans le jeu serait trop délicat, et le CNR lui est directement lié. Nous avons choisi de diviser la résistance en quatre réseaux dont les deux principaux sont : Honneur et Armée, réseau gaulliste, et la Brigade qui réunit principalement les communistes. Malgré l’absence de CNR, les différents réseaux du forum tentent de s’organiser et de se réunir. A noter que les réseaux de résistance que l’on connaît (comme Combat, les FTP, le journal Libération, etc.) n’existent pas sur le forum. Tout est de notre invention.

Les réseaux du forum

Voici la liste des différents réseaux de résistance qui existent sur Yellow. Si vous avez besoin de parler de la résistance dans vos rps, merci de ne faire mention qu’à ces réseaux.

- Honneur et Armée : Honneur et Armée est le plus gros réseau de la région, et ses ramifications ne s'arrêtent pas à la région parisienne. C'est un réseau républicain et laïc, créé dès 1940 par un militaire gaulliste qui ne souhaite pas abandonner la lutte, le lieutenant-colonel Guillaume Vial (PV) et sa secrétaire, Irina Smolenski (PV). Tout d’abord voué à être un réseau de combat dédié à l’action sur le terrain, il a toujours accueilli des militants de diverses origines la seule condition étant d’être capable de prendre les armes. Mais depuis le début de l’année 1943, les activités du réseau se diversifient : propagande avec l’édition d’un journal clandestin, Le Réveil ; renseignement et contre-espionnage avec un véritable travail d’infiltration dans les administrations publiques. L’action demeure essentielle autour de groupes qui organisent des opérations coups de poing (notamment des libérations de prisonniers, des sabotages) et une filière d’évasion vers l’étranger. C’est d’ailleurs surtout à ces opérations de guérilla urbaine que le nom du réseau est associé. Toutefois, l’une de leurs principales missions est de préparer le jour de la libération en stockant des armées détournées des caches de Vichy pour appuyer l’armée alliée. Depuis 1943, le réseau est officiellement passé sous les ordres du général de Gaulle et reconnaît la légitimité du Gouvernement d’Alger. Ses membres sont chargés de préparer également la libération d’un point de vue politique et d’être prêt à rétablir la République dès le départ des Allemands. Le réseau a eu également plusieurs fois l'occasion de rencontrer la Brigade et des réunions sont organisées afin de coordonner les actions de la résistance parisienne.

- La Brigade : La Brigade a été créée dès 1940. Sur Yellow Tricycle, elle est l’un des premiers réseaux de résistance organisés de la capitale. A l’origine de sa création, Marc Carpentier et quelques camarades communistes, indignés par les consignes du Parti et le pacte germano-soviétique. Le réseau est dirigé par Elsa Auray (PV) depuis la mort de Marc en décembre 1940. La Brigade mène principalement des actions de guérilla : assassinats et sabotages, édite des tracts et tente d’organiser depuis 1942 un réseau social d’aide aux familles de prisonniers, aux prisonniers eux-mêmes et aux clandestins. Après de lourdes pertes en 1943, la Brigade s’est rapprochée du parti communiste, même si ses membres ont des convictions d’intensités différentes, la principale raison de ce rapprochement étant le besoin d’argent que peut fournir le Parti. L’un des principaux objectifs de la Brigade est aussi l’organisation de la résistance, et le réseau entretient notamment des liens plus ou moins houleux avec Honneur et Armée. A noter : la Brigade est très exposée, sa chef ayant déjà été arrêtée par la Gestapo avant de s’évader.

- Le Special Operation Executive (SOE) : Le SOE (ici la section F pour la France) est un organe des services secrets britanniques créé en 1940 dont les agents avaient pour mission de prendre contact avec les réseaux sur les territoires occupés afin de coordonner les actions et de contribuer à la réalisation des plans de guerre de britanniques. Le réseau PILOT rassemble les agents de deux réseaux du SOE en France : PILOT et SYBILLE, qui ont subi de lourdes pertes en 1943 et ont choisi de fusionner pour pouvoir continuer à exister, malgré les difficultés. C’est le chef de SYBILLE, Peter Rosewood (PV) qui a pris la tête du nouveau réseau. Actuellement en difficulté car sans Radio - donc sans lien avec Londres - le réseau PILOT a pour objectif de nouer des liens avec les autres réseaux de résistance, de former les maquisards, d'organiser les parachutages venus d'Angleterre et une mission précise : saboter les émetteurs de Radio Paris. La grande majorité des membres de PILOT sont envoyés d’Angleterre, mais certains membres ont été recrutés en France par les membres eux-mêmes, comme Baptiste Renaudin (PV). A l’exception de ce dernier, chaque agent du SOE vit sous couverture, ils possèdent donc tous une fausse identité composée d’un nom et d’un prénom français. Leur nom de guerre – généralement un simple prénom – leur sert à communiquer avec Londres et les autres réseaux de résistance.

- Le réseau Reigen : Reigen est le seul réseau de résistance allemand à Paris, il a été créé par Otto Trumer  à la demande du chef de l’Abwehr, Canaris. Suite au départ de Trummer pour le Front de l'Est en 1943, c'est Hasko Landgraf (PV) qui a pris la tête du réseau sous le pseudonyme de Kaiser. Le réseau se compose de membres des différents corps d'armée allemands, recrutés par contacts interposés. Reigen n'a pas d'orientation politique précise : son but est simplement d'aider à la chute du Reich en espionnant les responsables nazis et en transférant le plus d'informations possible au général Canaris, lui-même en contact avec les alliés. Assez isolé parmi la résistance, Reigen tente de nouer des contacts avec les autres réseaux de manière discrète. Quand ils le peuvent, les membres du réseau tente également de protéger les autres résistants qui viendraient à croiser leur route.  

- Réseau de protection des enfants juifs : Ce réseau a été monté par Louis de Courville (PV), qui utilise l’orphelinat de Reuilly, dont Pauline Beaumont (PV), est la directrice pour cacher des enfants juifs dont les parents auraient disparu avant de les envoyer à la campagne ou à l’étranger. A l’aide de Rachel Lévi (PV), il a déjà pu sauver quelques dizaines d’enfants confiés par les parents craignant une arrestation ou récupérés par les voisins lors de rafles. L’existence de ce petit réseau est permise par les quelques contacts de Louis avec des familles de bonne volonté, majoritairement dans l’ex-zone Sud, ou la tante de Rachel qui réside en Suisse.
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