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 [GABRIEL MEILLAND et FRANZISKA BECKER] Une réunion au sommet

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MessageSujet: [GABRIEL MEILLAND et FRANZISKA BECKER] Une réunion au sommet   [GABRIEL MEILLAND et FRANZISKA BECKER] Une réunion au sommet Icon_minitime1Mer 21 Jan - 22:32

Une réunion au sommet
(Franziska Becker & Gabriel Meilland)

(oui, cette photo est celle de la très belle façade de l'ambassade allemande face )

L'amitié franco-allemande passe aussi par des petits voyages, et comme les Allemands en goguette à Paris sont déjà nombreux, pourquoi ne pas envoyer quelques Français en Allemagne ? C'est la grande idée de l'ambassadeur Hans Jaeger, qui souhaite faire envoyer des journalistes français à Berlin pour qu'ils puissent témoigner dans les journaux français de ce qu'ils y ont vu (et donc, évidemment, de la grandeur du Reich). Mais l'ambassadeur allemand est un homme bien trop occupé pour se charger lui-même d'organiser une telle expédition, aussi a-t-il délégué cette tâche à sa secrétaire Franziska Becker. Celle-ci a pris contact quelques jours auparavant avec le journal le plus en vogue à Paris et surtout, fer de lance de la collaboration : Le Courrier Parisien en la personne de Gabriel Meilland, son rédacteur en chef, qui a difficilement pu décliner une telle demande.
Le jour de la réunion est arrivé. Ce voyage est-il possible ? Qui envoyer ? Combien de temps ? Bref, les questions à régler ne manquent pas et Gabriel doit pour cela se rendre à l'ambassade d'Allemagne, accompagné par Félix Aurèle, collaborationniste notoire à qui l'idée plaît beaucoup, et Jean-Pierre Puerno qui lui ne rêve que de découvrir « les jolies campagnes allemandes et leurs races très particulières de vaches. » Autant dire que seul Gabriel n'est pas tout à fait ravi de cette réunion, et s'y rend plutôt contraint et forcé mais avec un objectif, néanmoins : obtenir une interview avec l'ambassadeur qui n'apparaît que très peu dans la presse. Franziska, de son côté, a reçu une instruction de dernière minute de la part de son patron : profiter de cette réunion pour sonder Gabriel, et savoir si ce journaliste à la réputation parfois ambiguë est quelqu'un sur qui l'on peut compter et surtout, auquel on peut souffler des articles bien précis à faire publier... Voilà qui promet une entrevue haute en couleur !

Les personnages

- Franziska Becker. Sa mission : obtenir des informations sur les convictions de Gabriel, et le convaincre de publier certains articles (à vous de voir à quel sujet).
- Gabriel Meilland. Sa mission : convaincre Franziska de lui obtenir une interview de l'ambassadeur Hans Jaeger (qui est absent) et s'éviter un voyage en Allemagne.
- Félix Aurèle (PNJ) qui est très enthousiaste par l'idée d'envoyer des journalistes à Berlin.
- Jean-Pierre Puerno (PNJ) qui a des idées de sujets pittoresques et veut absolument une rencontre avec un fermier.  

Informations

- Vous pouvez utiliser ou non les PNJ présents comme vous le souhaitez, tout en respectant leur personnalité pour ceux qui sont récurrents sur le forum (plus détail sur les PNJ récurrents ici).
- C'est à vous de décider des suites du topic. Si toutefois vous êtes bloqués ou manquez d'idées, vous pouvez venir demander une relance dans le topic d'inscription à la foire aux Rps, les admins feront intervenir un PNJ.
- Des missions vous ont été confiées, à vous de décider entre vous si vos personnages réussissent ou non. N'hésitez pas à en discuter ensemble !


Et surtout, amusez-vous bien gnhehe !
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■ profession : Secrétaire-adjointe d'Hans Jaeger à l'Ambassade d'Allemagne

PAPIERS !
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MessageSujet: Re: [GABRIEL MEILLAND et FRANZISKA BECKER] Une réunion au sommet   [GABRIEL MEILLAND et FRANZISKA BECKER] Une réunion au sommet Icon_minitime1Mer 11 Fév - 17:19

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Franziska & Gabriel
« Nothing gets you nothing. »




Ses talons heurtaient le parquet avec une cadence à la fois tranquille et volontaire, en un rythme régulier que l’écho reprenait bien volontiers à travers la portion du vaste couloir que l’Allemande traversait. Ce son, Franziska avait pour ainsi dire grandit avec : sa mère avait été son premier modèle en matière d’escarpins, une métaphore en soi de ce qui attendait sa fille, à savoir à destin voué à paraître plus qu’à être. Les autres femmes de sa famille avaient complété ce tableau à la fois flatteur et terriblement réducteur de ce que représentait la femme en ce siècle, et c’était aujourd’hui sans rougir que la jeune femme portait le flambeau, parfaitement consciente de contribuer à l’image de poupée sans cervelle qu’on attribuait aux membres de la gente féminine, et plus encore à celles qui exerçaient le métier de secrétaire. Tout l’intérêt résidait là : pour un menu inconvénient –celui d’apporter de l’eau à un moulin aussi pathétique que méprisable-, la demoiselle gagnait un privilège inestimable, celui d’être sous-estimée par la grande majorité des personnes croisant sa route. Pa la peine de vous faire un dessin : on ne retenait ni ses mots ni sa condescendance en présence d’une gratte-papier, et quand bien même les codes de l’hypocrisie les plus élémentaires se voyaient respectés, il y avait toujours dans l’ombre de la politesse d’usage de menus indices à récolter, pour peu que l’on sût y prêter attention. Si Hitler prônait l’idée d’un monde manichéen divisé entre un bien plus que relatif et un mal généralisé, Fran elle divisait ses relations en deux catégories bien différentes, entre ceux qui avaient su reconnaître son potentiel et avec qui travailler efficacement… Et puis les autres. Ce dernier lot regroupait pas mal de choses en un sens, tel un bazar hétéroclite où chaque relation trouvait sa place, distincte des autres sans pour autant se parer d’une valeur particulière.

Le cas de Gabriel Meilland était plus particulier, du moins pour le moment. Le rédacteur en chef du Courrier Parisien n’avait en effet pas encore l’insigne honneur d’avoir été classé quelque part, luxe que ne se payaient déjà plus ses deux collègues, d’ores et déjà considérés comme des pions de seconde zone. Attention, ils pourraient éventuellement lui être bons à quelque chose, savait-on jamais, mais l’Allemande savait sans même avoir rencontré le trio de journalistes que son interlocuteur principal, celui sur lequel concentrer ses efforts, était à l’évidence Meilland. La Becker avait bien appris sa leçon, armée de quelques rapports très instructifs fournis par quelques relations à la Propaganda, afin de se familiariser un peu avec le Français -« sa vie, son œuvre », aurait-elle pu ironiser dans la langue de Molière, avec ce délicieux petit accent qui résistait encore et toujours à sa pratique de l’idiome. Franziska ne doutait pas que Gabriel avait fait exactement la même chose avec les moyens à sa disposition, pour mieux tirer parti autant que possible de leur entretien, là où Félix Aurèle et Jean-Pierre Puerno se contenteraient de s’extasier devant ce que le Troisième Reich en la personne de la secrétaire leur offrait. Il faudrait plus que vanter les mérites ainsi que les splendeurs de Berlin pour se mettre dans la poche le rédacteur en chef, et c’était avec une relative impatience que la brunette attendait le fameux face-à-face, ce qui se muait en un sourire policé tellement classique qu’il en devenait impénétrable, ainsi qu’un pas à la fois volontaire et gracieux. Toute trace d’empressement aurait été aussi inconvenante qu’équivalente à un coup mal joué, ce que Franny n’aurait su se permettre, elle qui se targuait non sans une pointe d’orgueil de savoir mener à la baguette aussi bien ses dossiers en cours que sa propre personne. L’excès d’assurance menait bien souvent à l’échec cuisant, si bien que consciente de ce défaut présent chez elle, l’intrigante se modérait autant que nécessaire, pour mieux adopter l’attitude posée et harmonieusement hospitalière qui seyait aux hôtes sachant recevoir dans les règles de l’art. Avoir de l’allure en talons n’était pas la seule chose que lui avait enseignée sa mère…

Ce fut au poste de sécurité installé dans le hall que la secrétaire les rejoignit, se portant à leur rencontre alors qu’il finissaient à peine le contrôle obligatoire imposé par le règlement à tout nouveau venu contraint et forcé de montrer patte blanche aux soldats. C’était d’ailleurs bien à ce seul endroit du bâtiment que des uniformes pouvaient être aperçus car une fois dans les bureaux, la fonction de l’Ambassade reprenait ses droits, prohibant les croix gammées au profit d’une communication efficace.

-Messieurs, bienvenue à l’Ambassade d'Allemagne, les salua Franziska en Français, modeste cadeau il est vrai, quoi que l’attention ne puisse la desservir. Merci d’avoir accepté notre invitation. Notre entretien se déroulera dans mon bureau ; nous y serons plus à notre aise pour converser et prendre quelques rafraîchissements. Si vous voulez bien me suivre…

Elégamment, mais avec la maîtrise de celles et ceux habitués à diriger autrui avec autant de doigté que d’intransigeance, la Berlinoise leur indiqua la direction à prendre avant de les précéder, leur laissant ainsi tout le loisir d’admirer la décoration ou, selon leurs goûts, la coupe de sa jupe. Dès que le seuil de ladite pièce fut franchie, Fran reprit son petit manège de parfaite « maîtresse de maison » :

-Je vous en prie, asseyez-vous.






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