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 Ami, si tu tombes...

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Elsa Auray
Elsa Auray
J'ai vu la mort se marrer et ramasser ce qu'il restait.



Féminin

■ topics : OUVERTS
■ mes posts : 5210
■ avatar : Rose Leslie
■ profession : Fausse étudiante, à la tête de la Brigade

PAPIERS !
■ religion: Juive, paraît-il, mais il y a bien longtemps que Dieu n'existe pas pour elle.
■ situation amoureuse: Définitivement de glace.
■ avis à la population:

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MessageSujet: Ami, si tu tombes...    Ami, si tu tombes...  Icon_minitime1Jeu 5 Avr - 23:26

Elsa Auray
© c o d e s : bazzart.org

« C’est r'parti comme en quarante ! »
Ce soir l'ennemi connaîtra le prix du sang et des larmes...
C’est à l’été 1940 que commence l’histoire d’Elsa Auray, alors que s’éteint pour lui laisser place une jeune femme de tout juste 21 ans, parisienne, juive et brusquement orpheline. Cette Elsa Meyer que l’histoire a aujourd’hui oubliée n’a plus de père ; celui-ci fait partie des deux millions de soldats français fait prisonniers en Allemagne. Elle n’a plus non plus de mère ; elle et sa fille cadette sont des premières à être raflée. Ne reste qu’à Elsa – Elsa tout simplement, quel que soit son nom – l’amour. Seule, sourdement révoltée, et terriblement renfermée, elle le rejoint. Marc a créé la brigade, avec quelques copains. La brigade, l’un des premiers réseaux parisiens, l’un de ceux qui feront le plus couler d’encre. Et de sang. A nouveau, Elsa s’efface. Par sa froideur, par son silence, par ses victimes, la résistance la connait sous le nom de « Ice ». Glace, un mot qui ne lui va que trop bien. Glace, comme ceux que tous sauf Marc ne peuvent briser avec elle. Glace, comme ce qu’on lit sur son visage lorsqu’elle abat un officier allemand. De la glace, comme ce qu’elle devient définitivement quand les premiers jours de l’année 1941 amènent avec eux la mort de Marc. Elsa Meyer, Elsa Auray, Elsa tout court ont disparues. Ne reste qu’Ice, chef trop froid d’une brigade de quelques trop jeunes adultes prêts à mourir pour un combat qu’ils n’auraient pas dû avoir à mener.

Nous sommes en 1941, l’histoire commence à nouveau. L’histoire de deux amies d’enfance qui peinent à se retrouver. Elsa a trop vu la guerre, Caroline ne la connait pas assez. Elsa craint les amitiés, les sentiments qui font si mal lorsque disparaît l’objet de l’affection, Caroline semble sur le point de céder à de nouvelles émotions. Un allemand, un civil au milieu de la conversation, et ces deux gamines que rien ne pouvaient séparer ne se doutent pas qu’elles viennent d’évoquer celui qui va tout bouleverser. Sur une incompréhension, elles se séparent. Pour peu de temps, cependant, car à la guerre, les secrets ne durent pas. Alors qu’un allemand de plus repose sur le sol d’une station de métro, alors qu’un les cinq cadavres de gosses un peu trop communistes gisent dans le fond d’une rue, Caroline et Elsa se croisent à nouveau. Elsa est armée, Ice vient de tuer l’allemand. Caroline est choquée, elle vient d’assister à l’exécution… et de comprendre la distance que met face à elle cette ancienne amie. Le débat est long, mais le résultat est là : la brigade s’agrandit d’un membre. Elsa s’en doutait, faire rentrer une personne si proche n’est pas une bonne idée. Mais pas d’inquiétudes, l’avenir le lui rappellera…

Passent les semaines, passent les sentiments. Caroline renoue avec l’amour, mais un secret de plus se découvre : le civil n’en est pas un. Reinhard Fehmer est non seulement un SS, mais également l’ombre connue sous le nom de Siegfried avec laquelle Elsa joue le jeu dangereux de la traque à mort. Tous deux l’ignorent, lorsque pour la première fois, Ice et Siegfried se rencontrent. Caroline et Elsa cherchaient des informations pour libérer l’une des leurs, Reinhard montait son dossier sur Ice. Seule la danseuse sait combien est dangereuse la situation lorsque, par curiosité pour le bout de papier qu’elle a vu s’envoler de la pochette du fameux civil, Elsa accepte l’invitation à boire un café de ce dernier. Le voile n’est pas long à se lever pourtant. Et tout s’accélère. Une mission, et Elsa est prévenue que Siegfried sera là. Reinhard, quant à lui, tient d’aveux de torture la certitude de la présence d’Ice à la réception qui se donne au Mirador. Ce qui devait arriver arriva. Et lorsque tous deux se trouvent face à face, s’éclaire soudain la tension de cette réunion incongrue autour d’une tasse de café. Reinhard tue Loïc, le dernier véritable ami d’Elsa, et elle le lui rend bien, en l’immobilisant le temps de s’enfuir.

La trahison est lourde aux yeux de la chef de la brigade. Couverte du sang de Loïc, c’est chez Caroline qu’elle va cracher toute la bile qui l’étouffe depuis le début de la guerre. Une dispute, la première, et les masques tombent. Elsa la gifle pour une évocation trop douloureuse de Marc, Caroline estime avoir fait le bon choix : protéger et son amant, et son amie, en ne disant rien ni à l’un, ni à l’autre. Mais on ne recule pas, dans la résistance. Et c’est très froidement qu’Elsa lui demande de réparer son erreur. Avec le cadavre de Reinhard. L’épreuve est rude. Et lorsqu’elle quitte celle qui fut son amie, Ice ne se doute pas de la résolution qu’elle a éveillé chez celle-ci. Elle ne peut que constater tard, bien trop tard, ce que décide Caroline. Et au Lutécia, lorsqu’elle pénètre dans la suite depuis laquelle vient de résonner un coup de feu, ça n’est pas Reinhard, mais Caroline qui est tombée, la tête dans une marre de sang. Reinhard, lui, n’a que le temps de fuir ; et Elsa celui d’appeler le médecin de la brigade. Le suicide a ceci de précieux qu’il ne s’improvise pas : la danseuse peut encore être sauvée. Seule sa mémoire fait les frais de sa tentative désespérée. A son réveil, tout lui échappe. Si Elsa n’a que la vérité à lui dire sur tout ce qui s’est passé avant Fehmer, elle n’a aucun scrupule à lui mentir par la suite. Caroline aurait été attirée dans un piège par l’officier qu’elle devait abattre, au Lutécia. Mais celui-ci l’aurait manquée, et l’aurait payé de sa vie. Car c’est bien ce que compte faire Elsa : tuer Reinhard, pour lequel elle a plus de haine que tous les nazis réunis.

Mais dans une traque, tout se joue au plus rapide. La jeune femme est platement battue lorsqu’un jour de juillet, les hommes de la Gestapo lui tombent dessus. Les coups également, et ce à l’initiative de Reinhard qui, bien qu’en deuil, croyant Caroline morte, n’en tient pas moins à mener l’interrogatoire d’Ice. Plutôt mourir que parler, Elsa se l’est promis. Elle tient bon, jusqu’à ce que la porte de la lugubre pièce ne s’ouvre des visages grimés, mais connus. Marcel, Edouard… et Caroline. L’évasion est réussie, mais les mensonges d’Elsa semblent compromis. En effet, alors que le médecin de la brigade tente de la soigner, Caroline sort de la torpeur dans laquelle l’avaient plongée l'amnésie. Une seconde dispute éclate, ainsi que les fausses allégations de la jeune chef. Et les deux amies d’antan n’en sortent que plus séparées que jamais.

C’est dans cette ambiance électrique, de convalescence, de recherche de la taupe qui a bien pu la trahir, que la route d’Elsa croise celle de Piotr Volkov, journaliste bien curieux, et qui traîne avec lui assez de malchance pour suivre la jeune chef le même soir que les allemands. Cette fois, ils en réchappent, mais de justesse concernant Piotr qui, blessé, finit chez Edouard… et se décide à se joindre, lui aussi, au combat de la brigade. Puis reviennent les troubles, et un jour, Reinhard qui frappe à la porte du QG de la brigade. La première pulsion de meurtre passée, Elsa accepte de l’écouter. Il faut sauver Caroline, dont la mission qui consiste à séduire puis tuer von Hafer est un piège. Une trêve est conclue, les deux mortels ennemis se rendent au Lutécia… et en bonne équipe, parviennent à sortir Caroline de là. Mais la trêve est courte, et sitôt les résistantes séparées du SS, reviennent les prévisions sanglantes.

C'est ce moment que la nature choisit pour se rappeler au bon souvenir de la trop froide Ice. Physiquement fragile depuis son passage à la Gestapo, Elsa manque de faire capoter une mission en faisant un malaise au beau milieu d'une réception nazie. Examinée par un médecin comme n'importe laquelle des convives, elle comprend enfin le pourquoi de ses faiblesses : vous êtes enceinte, mademoiselle ; c'est ce que lui annonce le docteur. Enceinte depuis huit mois, mais plongée dans le déni. Le choc est rude, et la décision d'Elsa sans appel : elle ne veut pas de cet enfant, dont la présence ne fait qu'accroître l'absence du père, Marc. Mais à huit mois de grossesse elle n'a pas le choix : il lui faudra donner la vie. Cette nouvelle ne l'empêche pas de poursuivre ses recherches. Malgré la fatigue occasionnée par le brusque changement de son corps soudain arrondi par la grossesse, Elsa finit par mettre la main sur la taupe qui l'a dénoncée à la Gestapo et en avait fait de même pour Caroline. Après avoir manqué de trahir le secret de la danseuse, Etienne est abattu de sang froid par sa chef et l'affaire close.

L'été se poursuit alors. Il reste deux mois à Elsa avant de mettre au monde l'enfant pour lequel elle ne ressent qu'une violente indifférence. Ostensiblement enceinte, elle ne cesse pourtant pas ses activités et lors d'une visite visant à récupérer quelques armes, croise à nouveau celui qu'elle ne rêve que d'abattre : Reinhard. Ce qu'elle redoutait se produit : il découvre sa grossesse mais, alors qu'une descente policière les coince tous deux dans l'armurerie, l'officier décide de laisser sa chance à Elsa et lui permet de s'enfuir, ne souhaitant pas avoir à se reprocher la mort d'un enfant. La jeune femme ne se fait pas prier, et disparaît. Une fois de plus, le hasard a voulu qu'ils ne puissent pas en finir. Au lieu de cela, la chef de la brigade doit prendre en charge la nouvelle recrue : Piotr, qui en sait absolument pas se servir d'une arme. Entre deux erstatz de dispute avec Edouard qui s'inquiète de son état, elle tente d'apprendre au journaliste et au passage à Caroline la façon la plus sûre de tirer et de ne pas manquer sa cible. Quitte à employer quelques moyens... extrêmes.

Toujours ignorante - ou feignant d'ignorer - ses difficultés, Elsa poursuit un projet : celui de se rapprocher d'un autre réseau actif dans la capitale. Alpha, qui en est à la tête, a d'ors et déjà rencontré Caroline lorsqu'enfin une rencontre est convenue entre les deux chefs. Pour celui des Infiltrés, la surprise est de taille : Ice est une femme, et enceinte qui plus est. Cela ne les empêche pas de jeter les premières bases d'un pacte officieux, celui d'agir ensemble et de façon cohérente. La résistance commence à s'organiser, grâce à eux, grâce aux autres réseaux également qui prennent de l'assurance. Elsa en est consciente, sait qu'il faut en profiter pour agir mais une fois de plus, l'impérieuse nature la rappelle à l'ordre. L'été 1941 touche à sa fin lorsqu'elle donne enfin naissance à un petit garçon dont elle ne parvient qu'à se détourner. Le choc est trop rude, le souvenir de son père trop douloureux pour qu'elle les accepte. Après deux jours de sombres songes, elle se décide enfin. Retrouvant une amie d'enfance, qui s'avère être l'amante de Piotr, Elsa lui abandonne son fils en tentant de se convaincre qu'elle n'en a strictement rien à faire.

C'est se mentir, pourtant. Ce qu'elle pense être la fin de sa courte expérience maternelle la laisse plus fragile qu'elle ne l'aurait voulu et pensé. Le moment est parfait pour Thomas de donner enfin vie à sa vengeance. Elsa ignore son existence... c'est la raison pour laquelle elle n'y voit que du feu lorsque le frère jumeau de Marc frappe à la porte du QG en se faisant passer pour le défunt jeune homme. Le piège est rudement bien tissé. Thomas travaille en fait avec Reinhard, et est absolument prêt à livrer Elsa et tout son réseau en échange de la libération de ses parents, arrêtés après la mort de Marc dont il voyait d'un oeil mauvais les activités résistantes. Ice - qui n'a plus de glace que le nom - ne peut que croire à la supercherie et s'ouvre alors une comédie macabre durant laquelle la froide chef semble revenir un peu à la jeune femme qu'elle était. Sa relation avec Caroline retrouve même un semblant d'harmonie, malgré la tension qu'allume entre elles la présence de Reinhard.

Les missions se poursuivent. L'une d'elle manque son but à la gare et porte un coup à l'image de la résistance. La traque contre Fehmer ne cesse pas non plus. Afin de négocier la libération de prisonniers déstinés à être fusillés, la brigade enlève un officier... qui se trouve être Reinhard. Cette entrevue va allumer les premiers doutes dans l'esprit d'Elsa concernant le prétendu retour de Marc. En effet, Thomas réussi à faire échapper le nazi et ce de façon assez peu discrète. Et entre deux péripéties parisiennes, la jeune chef ne peut s'empêcher de se poser des questions. Avec l'aide d'un des membres de la brigade et en secret, elle parvient enfin à un résultat. Marc travaille avec Reinhard. Une dispute éclate alors et Thomas prend un plaisir cruel à lui révéler son identité et à la confirmer la mort de son amant avant de parvenir à s'enfuir. Il vient de sceller son macabre sort ainsi que la froideur d'Elsa. De cette épreuve, elle sort plus inhumaine encore qu'auparavant. Et c'est en vertu de cette absence de sentiments qu'elle tance sévèrement Judith Zigler, ou plutôt Lacluse qui commet la dangereuse erreur de convoler en juste noces avec Arthur Lacluse, alias Alpha. Lui non plus n'échappa pas à de dures remontrances mais Elsa se doute bien que les deux inconscients ne cesseront pas leur petit manège pour autant. Toutefois, les voilà prévenus.

Nous sommes en 1942. Ksénia, celle à qui Elsa avait confié son fils - Maksim - meurt et Piotr ne supporte pas l'enfant. Caroline accepte de s'en charger, elle-même nouvellement mère de la fille de Reinhard. Ce dernier, voyant une belle occasion, se sert de Maksim pour forcer Elsa à se rendre - ce qui manque de se produire. Tout le monde en réchappe, mais le résultat est là : la jeune chef doit s'occuper elle-même de l'enfant, quand elle ne possède pas même assez de tickets de rationnement pour elle. Les temps s'annoncent difficile, et vont de paire avec le durcissement de la répression. Le 16 juillet 1942, Caroline et Elsa assistent, impuissantes, à la rafle du Vel' d'Hiv'. Cet évènement provoque une réunion au sommet entre les deux résistantes et Alpha qui aurait dû les prévenir, en tant que policier, mais semble avoir été écarté de l'affaire car soupçonné. A la suite de la rafle et afin de se donner bonne image face à la population, les hautes autorités allemandes estiment malin d'organiser un bal ouvert à tous. Grave erreur. Malgré une sécurité renforcée, la brigade et les Infiltrés décident d'agir. L'opération se déroule chaotiquement et est finalement mise à mal par Fawkes, une irlandaise du SOE qu'Elsa s'est vue contrainte de prendre avec elle. En fuyant, la jeune chef fait la rencontre de Sebastian Ebert, sa cible du soir, qui s'avère être infiltré dans l'armée allemande pour le compte de l'OSS. Enfin un allié de poids.

La brigade s'agrandit encore quelques mois plus tard, suite à la libération manquée d'un certain César. A sa place, c'est Cesare Peretti, un corse qui croupissait en prison depuis deux ans qui sort. Il n'a que deux options : s'engager aux côtés de la brigade, ou mourir d'en savoir trop. Il accepte, et devient l'artificier de la brigade pour lequel Elsa a déjà quelques projets en tête. Autant se servir de tous ses atouts. 1942 s'achève sur un nouvel évènement : le 11 novembre. Un discours est organisé par un candidat à la mairie de Paris, Raphaël Lecomte et le jour est propice aux rencontre. Elsa, accompagnée de son fils, croise à nouveau Ebert qui lui promet une aide en tickets dont elle manque cruellement.

Nous sommes en 1943. La guerre dure, se traîne et commence à lasser tout le monde. Mais elle s'entête, et la vie chaotique d'Elsa, aussi dangereuse, aussi fragile soit-elle, continue.
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MessageSujet: Re: Ami, si tu tombes...    Ami, si tu tombes...  Icon_minitime1Sam 9 Juin - 21:43

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MessageSujet: Re: Ami, si tu tombes...    Ami, si tu tombes...  Icon_minitime1Sam 9 Juin - 21:45

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MessageSujet: Re: Ami, si tu tombes...    Ami, si tu tombes...  Icon_minitime1

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