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La banlieue de Paris a son importance. Elle a été le théâtre de nombreux combats pendant les six semaines d'affrontements, ainsi que le lieu de violentes représailles allemandes. Il s'y produit aussi beaucoup de rafles, les parisiens en danger ayant tendance à s'y réfugier. Partout, on dit que les conditions de vie y sont néanmoins un peu meilleures que dans la capitale : on peut cultiver sont jardin pour parer au vide qui s'est emparé des boutiques et le couvre-feu y est moins sévère. Mais la guerre n'est jamais loin et l'on raconte sur certaines de ces petites villes des histoires parfois bien effrayantes.
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Depuis la fin de l'année 1942, l'intégralité du territoire français vit à l'heure allemande. On subit partout les restrictions de l'Occupation et les arrestations sommaires par la Gestapo qui officie dans toutes les régions – même si certains s'en accommodent très bien en collaborant. Si la vie est parfois plus facile dans les campagnes encore très peu industrialisées, où certains Français ont trouvé refuge, quelques villes sont des haut-lieux de la résistance comme Lyon. La France est en effet un pays stratégique par l'occupant, qui installe sur les côtes des défenses afin d'empêcher tout débarquement des Alliés. Mais il ne vous est pas interdit de parcourir ce doux pays chanté par Trénet par train ou en voiture, n'oubliez simplement pas de vous munir de votre précieux laissez-passer ou vous aurez des problèmes !
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